Nos conseils pour ouvrir un salon de thé en 2024

Nos conseils pour ouvrir un salon de thé en 2024

Passionné par le thé, vous souhaitez offrir à vos clients un endroit agréable et cosy pour consommer cette boisson aux multiples vertus. Legalstart vous guide pour ouvrir votre salon de thé.

Quel diplôme faut-il pour l’ouverture d’un salon de thé ?
Aucun diplôme spécifique n’est obligatoire pour ouvrir un salon de thé.

Cependant, plusieurs formations facilitent la réussite de votre projet :

formation en hôtellerie-restauration pour améliorer vos connaissances culinaires et vos compétences en accueil des clients ;
CAP pâtisserie ou BP pâtisserie pour réaliser des pâtisseries dans votre salon de thé ;
formation en gestion d’entreprise pour bien maîtriser les aspects comptables et financiers d’une société.

De plus, certains organismes professionnels du thé proposent des formations spécifiques autour du thé. Vous y apprendrez :

les techniques de préparation ;
les connaissances sur les différentes variétés ;
la culture du thé.

Ainsi, vous disposerez d’une base solide pour offrir une expérience unique à vos clients.

Quel budget pour ouvrir un salon de thé ?

Prévoir un budget entre 60 000 et 300 000 Dinars apparaît comme raisonnable pour ouvrir un salon de thé.

Notez que les coûts initiaux pour démarrer l’activité peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, tels que :

  • l’emplacement de votre salon de thé ;
  • la taille du local commercial ;
  • les aménagements prévus ;
  • l’approche marketing.

L’achat ou la location du local, son aménagement et l’achat des équipements indispensables pour exercer votre activité constituent les principaux postes de dépenses pour ouvrir un salon de thé.

Anticipez les coûts pour la mise en œuvre d’un véritable plan d’action de marketing et de promotion afin d’attirer des clients dès l’ouverture de votre établissement.

Enfin, n’oubliez pas d’inclure également une réserve financière pour couvrir les dépenses courantes des premiers mois d’activité. En effet, les revenus de votre salon de thé restent incertains durant cette période.

Quelles sont les étapes préliminaires à l’ouverture d’un salon de thé ?

L’ouverture d’un salon de thé est un projet qui nécessite réflexion et organisation. Zoom sur les principales étapes :

  • définir son concept ;
  • réaliser une étude de marché ;
  • préparer un business plan ;
  • trouver l’emplacement de son local commercial ;
  • identifier les potentiels fournisseurs ;
  • établir un plan de communication.

Définir son concept

La première étape consiste à définir clairement le concept de votre salon de thé.

Ce processus implique de se pencher sur les points suivants :

  • l’ambiance que vous souhaitez créer ;
  • le type de thés et de produits annexes (pâtisseries, en-cas) que vous comptez proposer ;
  • les services additionnels, comme la vente de thé à emporter ou l’organisation d’ateliers de dégustation.

Un concept unique et un positionnement clair vous aideront à vous démarquer des autres salons de thé.

Réaliser une étude de marché

Une étude de marché approfondie s’avère indispensable pour comprendre les habitudes de consommation et les attentes de votre clientèle cible, mais aussi pour analyser la concurrence.

Cette étape vous permettra d’ajuster votre offre et de clarifier votre positionnement.

De plus, l’étude de marché vous aidera à identifier les tendances du secteur et les opportunités à saisir.

Préparer un business plan

Le business plan est un document crucial qui détaille votre stratégie commerciale, votre planification financière et vos objectifs.

Il doit impérativement inclure :

  • une analyse de faisabilité ;
  • des prévisions de ventes ;
  • un plan de financement ;
  • une estimation des charges fixes et variables.

Pensez également à intégrer toutes les aides auxquelles vous pouvez prétendre lors de l’ouverture d’un salon de thé. Par exemple :

  • aides à la création d’entreprise, comme l’ACRE ou l’ARCE ;
  • prêts à taux avantageux, tels qu’un prêt d’honneur.

Trouver l’emplacement de son local commercial

Le choix de l’emplacement de votre salon de thé est déterminant pour le succès de votre projet.

Il doit être sélectionné en fonction de votre cible clientèle et de la facilité d’accès (transports en commun ou places de parking).

Voici les meilleurs endroits pour ouvrir un salon de thé :

  • les zones à fort trafic piétonnier, comme le centre-ville ;
  • les quartiers d’affaires ;
  • à proximité de lieux touristiques.

Pensez également à la visibilité de votre vitrine et à l’accessibilité de votre local.

Identifier les potentiels fournisseurs

L’utilisation d’ingrédients de qualité s’avère essentielle pour fidéliser votre clientèle.

Par conséquent, vous devez identifier des fournisseurs fiables et sérieux pour l’achat de vos thés, de vos produits alimentaires et de votre équipement.

Dans la mesure du possible, privilégiez des partenariats avec des producteurs locaux ou des fournisseurs spécialisés dans le commerce équitable.

Par exemple, contactez le boulanger-pâtissier situé sur la même commune que votre salon de thé si vous désirez proposer des pâtisseries à vos clients sans avoir les compétences pour les préparer.

Établir un plan de communication

Un plan de communication efficace s’avère indispensable pour faire connaître votre salon de thé dès son ouverture.

Cette étape inclut :

  • la création d’une identité visuelle ;
  • le développement d’un site web ;
  • la présence sur les réseaux sociaux ;
  • des actions de communication locales, comme des flyers ou la participation à des événements.

Une stratégie de communication bien pensée vous permettra d’attirer vos premiers clients et de construire une communauté autour de votre salon.

Quelles sont les normes imposées par la législation pour un salon de thé ?

La réglementation est très stricte pour l’ouverture et la gestion d’un salon de thé. Voici les différents points à connaître avant de lancer votre projet :

  • les normes d’hygiène ;
  • les normes de sécurité et d’accessibilité du public ;
  • les normes d’affichage ;
  • les règles pour la diffusion de musique ;
  • les obligations en cas d’ouverture d’une terrasse.

Les normes d’hygiène

À l’instar de tous les établissements de restauration, les salons de thé doivent se conformer aux normes d’hygiène alimentaire définies par la réglementation européenne (Règlement CE n° 852/2004).

Cela implique :

  • une formation adéquate du personnel pour la manipulation des denrées alimentaires ;
  • la mise en place d’un plan de maîtrise sanitaire ;
  • le respect des procédures de nettoyage et de désinfection.

Pour s’assurer du respect de ces normes, les autorités procèdent à des inspections sanitaires régulières.

Les normes de sécurité et d’accessibilité du public

Conformément à la législation en vigueur, votre salon de thé doit respecter les normes de sécurité incendie. Pour ce faire, vous installerez des équipements spécifiques :

  • alarmes ;
  • éclairages de secours ;
  • plan d’évacuation.

Pensez également à prévoir une formation de votre personnel aux procédures d’évacuation du salon de thé.

De plus, vous devez garantir l’accès aux locaux pour les personnes à mobilité réduite (PMR). Cette obligation concerne tous les établissements qui accueillent du public.

Les normes d’affichage

La loi impose l’affichage de certaines informations dans un salon de thé :

  • les tarifs des consommations ;
  • les mentions légales concernant l’interdiction de fumer et de vapoter à l’intérieur ;
  • les coordonnées de la Direction De la Protection des Populations (DDPP) pour les réclamations des consommateurs.

Ces informations doivent être clairement visibles par tous les clients.

Les règles pour la diffusion de musique

Vous envisagez de diffuser de la musique d’ambiance dans votre salon de thé ? Sachez que vous devez obtenir une autorisation de la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM).

Notez que les tarifs pour diffuser de la musique dans les salons de thé débutent à 320 euros hors taxes par an.

Le montant des droits d’auteur à verser à la SACEM dépend du :

  • nombre de places assises du salon de thé ;
  • nombre de jours d’exploitation hebdomadaire de l’établissement si vous avez plus de 10 places assises.

Les obligations en cas d’ouverture d’une terrasse

L’ouverture d’une terrasse peut être soumise à une autorisation de la mairie, particulièrement si elle est installée sur le domaine public.

Cette autorisation d’occupation temporaire (AOT) peut impliquer le paiement d’une redevance et le respect de certaines conditions esthétiques et de sécurité.

Vérifier les réglementations locales concernant les horaires d’ouverture et le niveau sonore autorisé est également important afin de préserver la tranquillité des riverains.

Quelles sont les démarches pour l’ouverture d’un salon de thé ?

Vous avez maintenant une idée précise de votre concept et vous êtes prêt à passer à l’action ? Voici les formalités à accomplir pour concrétiser votre projet :

  • choisir son statut juridique ;
  • rédiger les statuts de sa société ;
  • déposer son capital social ;
  • finaliser l’immatriculation de son entreprise ;
  • ouvrir un compte bancaire professionnel.

Choisir son statut juridique

Le choix du statut juridique constitue une décision importante, car il conditionne les obligations comptables, la fiscalité ainsi que la responsabilité du propriétaire du salon de thé.

Voici les différentes options qui s’offrent à vous :

  • l’entreprise individuelle, en tant qu’auto-entrepreneur ou non ;
  • l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
  • la société à responsabilité limitée (SARL) ;
  • la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) ;
  • la société par actions simplifiée (SAS).

Chacune de ces formes juridiques possède ses avantages et ses inconvénients. Par conséquent, nous vous recommandons de consulter un expert pour faire le choix le plus adapté à votre projet.

Rédiger les statuts de sa société

Excepté si vous avez opté pour l’entreprise individuelle, la rédaction des statuts constitue l’étape suivante de votre projet d’ouverture d’un salon de thé.

Ce document requiert la plus grande attention de votre part, car il définit :

  • les règles de fonctionnement de l’entreprise ;
  • les droits et obligations des associés ;
  • la répartition des bénéfices.

En cas de doute, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel du droit pour garantir la conformité de vos statuts.

Lagalstart met gratuitement à votre disposition des modèles de statuts rédigés par des avocats pour toutes les formes juridiques : SAS, SUARL ou encore SARL.

Déposer son capital social

Le dépôt du capital social constitue une étape obligatoire pour la création de certaines formes d’entreprises, comme l’EURL ou la SAS.

Si les associés réalisent des apports en numéraire, ces sommes d’argent doivent impérativement être déposées auprès d’un dépositaire agréé (une banque, un notaire ou un prestataire en ligne).

Avec Legalstart, vous recevez votre certificat de dépôt sous 12 heures ouvrées. Ainsi, vous pouvez avancer rapidement sur votre projet d’ouverture d’un salon de thé.

Finaliser l’immatriculation de son entreprise

Une fois les formalités précédentes accomplies, vous pouvez passer à la dernière étape pour la création de votre entreprise : le dépôt du dossier d’immatriculation sur site du Guichet unique.

Ce dernier se chargera de le transmettre au Centre des Formalités des Entreprises (CFE) compétent.

Dès validation de votre dossier, vous recevrez un extrait Kbis.

Ouvrir un compte bancaire professionnel

Depuis l’entrée en vigueur de la loi PACTE, un auto-entrepreneur a l’obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié à son activité dès lors que son chiffre d’affaires dépasse 10 000 euros pendant deux années consécutives.

Pour toutes les autres formes juridiques d’entreprise, l’ouverture d’un compte bancaire professionnel est obligatoire.

Legalstart vous propose un compte professionnel avec de multiples fonctionnalités pour faciliter la gestion de votre salon de thé :

  • terminal de paiement mobile pour accepter les règlements par carte bancaire ;
  • collecte automatique des justificatifs et des reçus ;
  • transmission de vos transactions bancaires vers votre logiciel comptable ;
  • solutions de financement pour le développement de votre entreprise ;
  • etc.